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#8 Notre commercial vendrait une prothèse à Diaby (Le Recrutement Du Jeudi)

  • 12 mai 2016

On ne se relâche pas côté recrutement ! Il nous faut un numéro 8 cette fois, et au sein de notre équipe, il s’agira d’un ailier droit… commercial. Je sais qu’à un moment, on parlait pour ce poste « d’inter » (pas de Milan, mais y a mille ans peut-être), qu’on passe à côté de jeux de mots prodigieux du côté des Mousquetaires de la rétribution, mais ne pinaillons pas.

Jeudi dernier, Flash McQueen a rejoint la smala pour piloter le camion. Qui sera égaux à ses haltères ?

On commence à se demander de quoi ils parleront dans le vestiaire...

On commence à se demander de quoi ils parleront dans le vestiaire…

Alors, dressons le portrait-type du commercial de nos rêves… et des vôtres, si on a assez de bagout pour vous convaincre (au pire, notre recrue finira le taf).

Le commercial, pour nous, c’est le gars qui ne s’encombre pas d’une foule de concepts qui nous oppressent : scrupules, dignité de la personne humaine, altruisme, etc.

Le mec est tendu vers deux objectifs majeurs : exploser sa part variable et, histoire d’allier travail et plaisir, ridiculiser ses clients en leur fourguant l’exact opposé de leurs besoins. Malgré une idée reçue tenace, cet alliage de qualités est aussi rare que précieux.

ALERTE : on fait une équipe de foot depuis maintenant 8 semaines, et aucun blase ne respire la samba et le trafic d’organes. Il nous faut du Brésilien(ne) ou, en cas de coinçage budgétaire, un cousin maçon.

Bref, nous cherchons :

  • un vendeur prêt-à-tout (pléonasme)
  • qui fait Carioca sur le papier
  • un nom évoquant deux arbustes fruitiers serait un plus.

Vous l’aurez deviné, celui qu’il nous faut, c’est Oliveira da Figueira.

Ou comment vendre une cravate alors que vous n'en portez pas !

Ou comment vendre une cravate alors que vous n’en portez pas !

En 1931, on trouve notre futur CDI occupé à naviguer sur le boutre l’Altaïr : il est censé vendre des perles fines et des armes moins fines.

C’est là que les versions divergent (un peu trop, dirait la jeune mariée). Il y aurait fait la connaissance d‘un reporteur sportif coiffé d’une houppette, en 1933. Lors du sacre de la Grèce à l’Euro, il perd un duel face à l’avant-centre Rastapopoulos. Laissé pour mort, le Portugais est secouru par des pêcheurs.

Sa fin de carrière ressemble à celle de nombreux joueurs actuels : il gagne le Khemed où il compte de nombreux amis. A Wadesdah, il rachète un commerce qu’il fait rapidement prospérer. En 1940, son aide précieuse permet à son ami journaliste de mettre un terme aux funestes activités du professeur Smith, plus connu sous le nom de Docteur Müller. L’émir Ben Kalish Ezab remercie le Senhor en lui accordant le titre de fournisseur exclusif de sa cour.

Y a sans doute rien de vrai, mais ça lui fait des trucs à raconter au chaland. On le prend ! Jeudi prochain, on veut du sang 9, avec un promoteur habile micro en main, ballon au pied (pas forcément en même temps !)

Plus que 3 places les gars !

Plus que 3 places les gars !

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